Intelligence artificielle _ L’homme n’a pas dit son dernier maux

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Et si nous faisions aujourd’hui un tour d’horizon de ce que qualifie la CNIL (La commission nationale de l’informatique et des libertés française) comme « le grand mythe de notre temps ».

Nous engloberons dans l’approche tous les dispositifs de l’intelligence artificielle imitant ou remplaçant l’homme dans certaines mises en œuvre de ses fonctions cognitives, restant toutefois pleinement conscients de toutes les limites que celles-ci peuvent parfois revêtir…

Juste en passant, tout le débat philosophique se situe d’ailleurs là : l’intelligence artificielle doit-elle tendre vers la reproduction d’un aspect humain de l’intelligence ou établir un modèle d’intelligence idéal non forcément humain ?

En question la rationalité et pas loin la rationalisation. Car c’est bien de cela qu’il s’agit : la technologie pour remplacer l’homme donc un gain de temps et de productivité. Ha pardon non ça c’est la réflexion d’une poignée de récalcitrants. Les communicants ont  reformulé : le but originel des robots industriels reste de libérer l’homme de certaines tâches et de leur faciliter le travail.

Et les sondages de corroborer : d’après « Automatica trend index 2018», mené auprès de 7 000 employés internationaux, 73% des sondés estiment que l’IA facilite leur travail.

L’Intelligence artificielle est déjà bien présente dans l’industrie du tourisme et de l’hôtellerie ainsi que dans notre quotidien de voyageur. Vous discutez peut-être déjà parfois avec le chatbot ou assistant conversationnel de la SNCF.

Grâce à l’intelligence artificielle et à sa capacité d’apprentissage le chatbot donne une réponse rapide et cohérente à ses clients, 24h/24 et 7j/7. Avouez que pour tous c’est un bénéfice immédiatement tangible et compréhensible, tout respect par ailleurs conservé pour les agents de la SNCF.

De nombreuses autres applications dans le Tourisme plus ou moins utiles et futuristes sont imaginées ; de la serrure intelligente, à la reconnaissance faciale des clients, au Van Gogh numérique automatiquement accroché aux murs.

Se dessinent sérieusement deux courants distincts d’exploitation de l’IA. Le premier : en tant qu’outil de recommandation.  WayBlazer, une startup spécialisée dans l’intelligence artificielle appliquée au Tourisme propose de fournir aux voyageurs des recommandations contextualisées et personnalisées en prenant en compte une multitude de données y compris les commentaires clients dont la masse est aujourd’hui plus source de frustration que de fiabilité.

Les assistants personnels, constituent la deuxième forme que peut prendre l’intelligence artificielle. Un service disponible 24h/24 et 7j/7 à travers une application mobile, pour changer un billet d’avion ou trouver une chambre d’hôtel peut s’avérer fort utile.

Paradoxalement néanmoins plus on parle d’IA, plus on parle d’expérience et d’intelligence émotionnelle.

L’enjeu de demain sera de proposer des magasins ou des hôtels certes digitaux ou connectés mais aussi expérientiels. La différenciation viendra de la capacité à anticiper les besoins des clients et à créer une émotion. Ainsi le véritable challenge ne sera pas celui de l’automatisation mais des ressources humaines.

La capacité à trouver des talents d’un côté de plus en plus spécialisés et de l’autre des profils à l’intelligence émotionnelle aussi développée que les avancées technologiques. Et là on n’a pas encore trouvé l’algorithme.